Bien le bonjour à toi !
Laisse-moi te raconter ma journée de la moule :
Je me suis levée ce matin, avec plein d’interrogations en tête :
- Est-ce que je vais pouvoir avoir mon virement ebuzzing un jour ?
- J’ai 15 jours de retard pour payer 2 pv, est-ce que je suis dans le caca ?
- J’ai fini mes ventes ebay hier soir, le précccieuuuux Zadig & Voltaire sera-t-il toujours en magasin ?
Je m’étais donc préparée psychologiquement à :
- Avoir mes sous dans le cul.
- Payer 180 euros de majoration.
- Téléphoner à tous les Zadig & Voltaire de France et de Navarre pour leur demander s’il leur reste la référence du préccieuuux.
Prenons les choses dans l’ordre. 9h, je me lève, 9h30, je téléphone à ebuzzing, en me disant qu’ils bossent sûrement pas le lundi.
Ca répond, et ô joie, dès le 1er juillet, je pourrai demander mon virement.
Là déjà, c’est la fête à la saucisse. Bon, relativisons, ces sous vont sûrement servir à payer des pv de stationnement. Je vais au commissariat pour demander :
- Bonjour, j’ai 2 pv à payer, je suis en retard, mais je n’ai toujours pas eu la majoration, donc est-ce que c’est toujours le tarif normal ?
- Alors attendez, laissez-moi regarder… la majoration n’a pas été envoyée, vous avez de la chance !
Bingo !!!!!! Mais attends, ça peut pas durer. Je file en ville avec la boule au ventre pour acheter mon précieux. Jamais je n’ai fait preuve d’autant de ténacité, de sacrifices, et pourtant, depuis un mois, il doit largement être vendu…
Sur le chemin, bip bip, je reçois un sms de ma patronne : “Pas besoin de venir à 12h30, venez à 13h30″. Double sentiment : je balance entre “Iiiiiiihaaaa” et le “avec tant de chance, jamais il sera là mon précieux, faut bien rééquilibrer la balance”.
J’avance vers la boutique. *Scène au ralenti* Mes chaussures foulent le sol, la pluie ruine mon brushing, mais peu me chaut. J’ai la détermination du serial killer s’avançant vers sa victime. *Musique de Western* Je pousse la porte du magasin. Plan serré sur mes deux ballerines s’enracinant sur le sol en béton ciré. Une mouche se pose sur mon épaule, je l’éloigne d’un souffle. Mon regard parcours le saloon magasin…
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