dim
10
20:08

Bon, j’ai lu très attentivement vos commentaires, avec un extrême sérieux. J’ai fait une short-list, puis une very-short-list, puis une one-person-list.

Et la gagnante du concours Neutrogena est…

PRINCESSE SOSO !

Et ceci pour plusieurs raisons :

  1. On ne s’attend pas à la chute.
  2. Corollaire du point n°1, j’ai éclaté de rire.
  3. Bel effort de rédaction. Situation initiale, élément perturbateur, péripéties, élément de résolution, situation finale.

Félicitations à elle ! Félicitations aux autres aussi, elles ne déméritent pas, et merci d’avoir participé !

Princesse Soso, tu vas très vite recevoir un mail exigeant tes coordonnées postales sous 3h sinon je file le prix à quelqu’un d’autre.

Et pour les autres, voici son histoire :

En 2000, j’avais 20 ans. La classe. J’avais deux licences d’anglais et d’italien. La classe. Je vivais en Angleterre. La classe. Et j’avais un nouvel amant. La classe.

Un amant anglais, musicien, plus âgé que moi, intelligent… bref que de fierté pour une petite louloute comme moi.

Première soirée tous les deux à picoler et à rigoler… on s’embrasse, on fait des trucs que Benoît XVI réprouve fortement… et on s’endort sur son canapé vers 4h… Je me réveille genre vers 7h30, tiraillée par ma vessie de souris qui contient 2 litres de vodka… le nouvel amant dort profondément… Je suis dans une autre dimension… surtout quand je réalise que j’ai cours dans une demi-heure… Sauf que je ne suis pas dans la catégorie élève (genre qui pourrait sécher)… c’est moi la prof ! Impossible de louper le cours… Je m’extirpe du canapé et je me rends compte que ma position de dodo aurait fait les beaux jours de vidéo gag. J’ai gardé mes verres de contact donc j’ai les yeux explosés façon tchernobyl. Je vais dans la salle de bain tenter de reprendre forme humaine… Qui dit amant artiste, dit amant fauché… dit salle de bain fauchée. Petite salle de bain sans fenêtre et sans lumière (je soupçonne l’ampoule d’avoir grillé en 1987). Je sors de mon sac ma petite trousse “urgence-maquillage” (qui doit péser deux kilos) et j’essaye de faire oublier les affres de la vodka et ma mine béate et réjouie ambiance “j’ai un mec, j’ai un mec, j’ai un mec” grâce au touche-éclat de YSL, ma poudre compacte Chanel et à mon sublime blush Nina Ricci qui rend mes joues aussi roses que le cul d’un nouveau né. J’ajoute une ombre à paupières grise foncée (comme ça, ça ne dépareillera pas avec mes cernes), du mascara et un peu de khôl… le tout, les yeux explosés dans 2m² aussi obscures qu’un discours de l’UMP. Heureusement que je suis une pro du make-up qui passe sa vie dans les Sephora.

Je sors de la salle de bain, essaye de défroisser ma robe qui sent l’homme et l’alcool… j’écris un petit mot sur le paquet de cigarettes de l’amant qui dort (j’avais vu Carrie Bradshaw faire ça ^^), “don’t want to wake you up… I’m off to work. Call me. xxx PS: great night !”

Je cours ventre à terre jusqu’au lycée où j’enseigne le français à des “élèves” qui ont quasi mon âge… J’arrive pile à l’heure, essouflée, limite en sueur… mais fière de savoir jongler entre ma vie de la night et ma vie de boulot.

J’arpente les couloirs, mes jambes sont au lycée mais mon esprit est resté chez l’amant… Ceux que je croise me dévisagent, se retournent quand je passe… J’imagine que j’arbore cet éclat incroyable qu’ont les femmes qui viennent de faire l’amour.

Y a quand même un truc qui cloche… Le regard des gens veut plus dire “mais qu’est-ce que c’est que ce bordel for god’s sake !” que “waouh the French girl is bloody hot !”…

Moi qui pensais rayonner de bonheur malgré ma quasi nuit blanche et la marque du canapé côtelé sur la joue droite…

Pour ça, il aurait fallu que je ne confonde pas mon blush et mon fard à paupières, tous deux hyper choupis dans leurs petites boîtes rondes quasi identiques…

J’ai donc traversé la moitié de la ville et un bahut rempli de mes collègues et de mes élèves avec un blush limite fuschia sur les yeux et un fard à paupières anthracite sur les pommettes…

Je ressemblais à un travelo, les yeux injectés de sang. Vincent McDoom feat. Dracula.

Bien évidemment, aucune lingette sous la main (je vais avoir besoin d’une assistante comme Monk) et mes élèves m’ont offert en fin d’année des bons “John Lewis” pour des cours de maquillage.

Enfoirés.

dim
10
1:02

Dans 1 jour je commence mes révisions méga-intensives.

Dans 6 jours je passe le qcm pour le concours d’entrée à l’IUFM.

Dans 8 jours démarre mes examens.

Dans 11 jours je termine mes examens.

Dans 11 jours et demi je me torche la gueule.

Dans 12 jours je vais chez le coiffeur changer de coupe.

Dans 18 jours je croise les doigts pour avoir été reçue au qcm.

Dans 1 mois et 2 jours re-croise les doigts pour mes résultats d’examen.

Dans 1 mois et 22 jours je m’envole pour Toulouse, passer une semaine à me perdre en ville et à me salir les pieds parce que j’ai trop bu (c’est la faute à Gazou tout ça).

Dans 2 mois et 2 jours re-re-croise mes doigts pour l’admission à l’IUFM.

Dans 2 mois et 23 jours je travaille à l’hôpital et je fais des toilettes aux “personnes âgées”.

Dans 3 mois et 24 jours je commence peut-être ce qui va sûrement être la plus longue année de ma vie.

Ca me fait peur de voir à si long terme en fait. Je crois que je vais m’arrêter à “dans 1 mois et 22 jours”.

J’en avais déjà parlé ici. La prof horrible, que ses cours c’est du vent, et qui te méprise. Elle nous fait cours dans 2 matières : Discriminations et Méthodes d’entretien de recherche.

Déjà la semaine dernière, on aurait du se méfier, puisqu’elle a elle-même séché son propre cours de discrimination (et comme le secrétariat était fermé elle n’a prévenu personne, attends, manquerait plus qu’elle doivent faire un mail collectif, faut pas trop en demander hein). Hier après-midi, nous avons voulu interpréter nos entretiens. Sauf que le cours, c’était du caca. Pas grave, on l’a en cours de 4 à 6, on lui demandera à ce moment-là comment faire.

Sauf qu’elle est pas venue. On est donc allées à son bureau, histoire de lui demander ce que c’est que ce bordel. On s’est heurté au plus grand mur de mépris jamais érigé :

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mer
6
16:08

On m’a récemment dit que c’était dommage que je change de thème aussi souvent, car du coup je n’avais pas vraiment “d’identité visuelle”.

Rien à foutre, moi, de l’identité visuelle.

Alors hop, j’avais envie de changer, donc je change. C’est l’été (ouais, j’ai décidé d’avancer la date, quelle idée de le faire démarrer le 21 juin, franchement), alors je voulais :

  • Du soleil
  • De la fraîcheur
  • De la chaleur (en même temps, farpaitement)
  • Un côté un peu “décalé” avec la pose et le “rayonnement”

Il reste encore des mini-détails à régler, mais je suis assez fière de moi !

(c’est pas comme si j’avais du boulot par-dessus la tête et que je passais l’aprem à m’amuser sur photoshop hein)

Quel titre racoleur n’est-ce pas ? Et pourtant c’est vrai. J’ai vu que certaines blogueuses avaient eu un deuxième Neutrogena Wave à faire gagner à leurs lectrices. Moi pas. C’est scandaleux.

Alors j’aurais pu vous faire gagner le mien, mais j’ai déjà foutu mes papatees dégueulasses dessus, et utilisé les 3/4 des disques démaquillants. Avouez que ça serait con de vous faire gagner un truc démaquillant sans disque en coton (quoique le scratch, c’est vachement exfoliant à ce qu’on m’a dit).

Donc j’ai menacé de tuer les gamins des nanas du service com de Neutrogena (faut savoir ce qu’on veut hein) râlé, et j’ai obtenu, en exclu presque mondiale, un deuxième à vous faire gagner !!!

Je rappelle donc que Neutrogena Wave c’est un truc qui démaquille en vibrant, que c’est rigolo et que ta peau elle est douce telle le postérieur d’un nouveau-né. Pour plus de détail, voir là : Test trop cool super top délire

Le concours donc.

Pour participer, tu racontes dans les commentaires ta pire catastrophe beauté. Genre le labello que tu croyais transparent et qu’en fait il était rouge et que tu t’étais tartinée le menton avec. Ou les mèches blondes façon barreaux de chaise. Tu vois le genre ?

Le concours est ouvert de maintenant jusqu’à dimanche soir 20h, ça laisse une bonne semaine à tout le monde. L’anecdote la plus drôle (selon mes critères, hyper objectifs) gagnera.

Je rappelle que mon dernier concours a démontré que c’est en participant chez moi que tu as le plus de chances de gagner.

Bonne chance à touuuutes !

Je commence par quoi ? Ok, la jubilation.

Hier soir je me suis retrouvée par hasard sur Teva à regarder le grand perdant (une tv-réalité américaine où des obèses font un concours de celui qui perdra le plus de poids. A 9 kilos par semaine, je pense que leur métabolisme doit être un chouïa foutu). C’était pas terrible. En plus j’avais déjà vu ces épisodes. Bref, ma fin de soirée s’annoncait merdique, mais…

C’est là que j’ai découvert le Graal. Le Saint-Graal de la télé-réalité.

Top coiffure que ça s’appelle. Le nom est à chier.

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C’est la merde. Officiellement.

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