Oui, parce qu’on va parler de tout et n’importe quoi aujourd’hui.

Premier papotage :

Hier j’ai passé mon concours d’entrée à l’IUFM. Un peu dégoûtée parce que les maths étaient faciles, et donc à la portée de tout le monde. Estimation des résultats impossible : d’après mes calculs, mon score varie entre 92 et 141 points sur 200. Autant dire que je sais pas. Maintenant je vais flipper pendant 10 jours. Je joue quand même légèrement ma vie là…

Deuxième papotage (et non pas second, parce que quand tu dis second c’est que ya pas de troisième)(c’était l’instant “langue française”) :

J’ai pris rendez-vous chez le coiffeur. Pas n’importe quel coiffeur. Celui qui, avec ma copine, a passé 1h heure (oui oui, une heure entière) à discuter d’elle, de ses envies, de son caractère, pour lui trouver la coupe et la couleur idéale. Je n’en attends pas moins de sa part concernant ma frange, que je sais pas quelle longueur je veux qu’elle ait. Pour l’instant je suis partie sur ça, sauf que c’est joli comme ça sur la photo mais si ça l’était pas autant en vrai sur moi et puis c’est peut-être un peu court enfin je sais pas vous me conseillez quoi vous ?

Troisième papotage :

L’autre jour, après les révisions, pour décompresser, avec ma soeur de souffrance, nous sommes allées faire du shopping (mais j’ai rien acheté, je suis toujours en shopping-ban). Par un hasard totalement inexpliqué et non-prévu, Zadig & Voltaire était sur notre route. J’ai eu la force d’entrer, alors que j’étais vêtue comme une pouilleuse, et que je risquais à tout instant de me faire étouffer par une vendeuse avec un pull en cachemire pour avoir osé cet affront. J’ai maté touuus les sacs, mais je n’ai pas vu “le précieuuux“. Alors j’ai demandé, carrément (même pas peur). La nana est exprès allée me le chercher en réserve, genre “blablabla c’est le dernier hein”. Je l’essaye, magnifique, sublime, je sors le papier journal pour voir si la pochette de cours rentre, oui ça rentre. Je commencais à m’y faire, mon oeil s’habituait, le coup de foudre. J’étais en lévitation. Et là, la vendeuse : “vous savez combien il coûte, hein ?”

BAM ! Retour sur terre. Connasse, OUI je sais combien il coûte, si je connais le nom du modèle à ton avis ?! Mais t’as certainement peur que je te l’abîme en l’essayant, puisque vu mon accoutrement, je ne suis pas digne du sac, que c’est comme donner de la confiture aux cochons !

Je l’ai donc enlevé, lui ai foutu dans les bras (après avoir éparpillé du papier journal partout), en disant “oui, il est trop cher ! Je reviendrai pendant les soldes !”. Et je m’en suis allée comme un prince (ou une princesse, c’est selon).

M’en fous, je vais revendre mes sacs actuels (je ferai prochainement des photos, mais si l’une de vous est intéressée par un Darel 24h marron et un Longchamp collection vintage, qu’elle reste dans les parages), et quand je reviendrai l’acheter, je déposerai sur le doux visage de la vendeuse ma salive princière, qu’elle pourra revendre à prix d’or.

Quatrième papotage :

Mes patrons se foutent de ma gueule. Pour la naissance du petit, j’avais acheté des petits chaussons en cuir, adaptés pour la marche blablabla, taille 1 an. La mère avait a-do-ré. Ouais sauf qu’en ce moment, il a aux pieds des petits chaussons en cuir, taille 1 an, mais pas les miens. Elle en a acheté d’autres. Sympa. De plus, sur le “cahier de correspondance”, je vois marqué “Lisa 4 juin ?”. Aaaah, le 4 juin c’est l’anniversaire du petit, peut-être que je suis invitée. Non, en fait je dois juste bosser le matin. Ce qui fait que pour son anniversaire, j’ai envisagé très sérieusement de lui acheter une crécelle, pour qu’il s’éclate en les emmerdant À MORT.

Finalement je me suis assagie, et j’hésite entre le train musical (mais il a déjà plein de jouets dans le genre) et les aquanimaux (mais il y a déjà plein de jouets dans le bain).

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