Depuis lundi je suis plongée là-dedans :

Chez moi, à la bibliothèque, au boulot… C’est l’horreur. Avec ma copine de souffrance, nous sommes tellement à la bourre qu’on a dealé nos fiches : elle fait celles de psycho et elle me les passe après, et moi je fais celles d’histoire et je lui passe.

Mais je crois que je me suis faite niquer : parce que l’histoire de l’éducation, c’est un polycopié de 150 pages. Où on te parle jamais d’éducation. Par contre on t’explique en détail comment le christianisme s’est construit, avec des phrases de 10 lignes (que t’es super concentré genre “putain ce verbe il se rapporte à quoi”), où ya plein de mots que tu comprends pas (je vais bientôt être super bonne au scrabble, mot compte triple avec truisme et tautologie). Donc tu passes 12h dessus à comprendre la différence entre Jésus-Christ et le Jésus historique (top délire méga groove), les différents peuples juifs et qui c’est Tertullien, pour que dans les 10 pages de la fin, le prof, très objectif, décrète que maintenant à la place du christianisme c’est la méchante économie de marché, que oulala elle est pas gentille, et dans les 10 dernières lignes, enfin il te parle d’éducation. Tu as attendu ce moment depuis 150 pages, et là, la conclusion de tout ce polycopié, c’est que, attention méga révélation que personne savait et que surtout c’est pas du tout en place déjà dans plein de pays : L’éducation risque d’être privatisée.

Si le prof avait été à côté de moi quand j’ai fini ce truc, je crois que je lui aurais fait bouffer son polycopié par la bouche et par le cul aussi.

Voilà donc le fruit du travail depuis lundi, sachant que va y avoir quasiment encore autant à faire, et que d’ici lundi (ou mardi ou mercredi, selon les matières), va falloir tout apprendre. Facile. Je gère. A fond.

(Donnez-moi une corde par pitié…)

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