Hier j’ai expérimenté une nouvelle forme d’expression : la peinture. C’est mon amie Estelle qui m’a invitée, avec d’autres amies, à faire des pâtés de peinture façon école maternelle.

J’avais déjà fait de la peinture au lycée, mais uniquement au pinceau. Ca me déplaisait beaucoup, parce qu’un pinceau, c’est super con, ça fait jamais ce que ta main lui dit. Mais hier nous avons travaillé au couteau.

Mais non, pas ça…

Ca :

Nous avons donc été dans un atelier très coloré, un bric à brac organisé, j’ai adoré l’ambiance.

Ensuite, Estelle nous a rempli nos palettes :

Et roulez jeunesse :

Seule consigne : se lâcher. On peut faire des effets de texture avec des objets insolites (éponges, bouchons de bouteilles…), si ça plait pas on recouvre, on recommence, on se salit les doigts… le couteau est nettement plus sympa avec moi que cette saloperie de pinceau.

Je ne vous ferez pas l’immense honneur de vous exposer ma croûte (parce que vu l’épaisseur de peinture qu’il y a dessus, c’est bien ça le nom approprié), voici quelques détails :

(j’ai signé uniquement parce que ma maîtresse me l’a demandé. D’ailleurs cette pute de pinceau a pas voulu suivre ma main, pour changer, j’ai du faire ça au cure-dents)

En résumé, ce fut une expérience fabuleuse pour moi, je conseille à tout le monde de pouvoir faire ça au moins une fois dans sa vie. J’ai adoré le travail de la matière, et j’ai voulu expérimenter, plus que de vouloir à tout prix faire un truc joli. Ca m’a permis de me défouler, de sortir des tensions qui me bloquent depuis plusieurs jours, je ne pensais pas que ça pouvait être thérapeutique à ce point.

Merci Estelle !

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