Si vous ne vivez pas dans une grotte (auquel cas vous ne liriez même pas ce blog, parce que je doute que Free vous installe d’ADSL là-bas), vous n’avez pas échappé à l’inondation de coeurs, de Cupidons et de bisous : oui, c’est bientôt la Saint-Valentin. Comme fête, dans le principe, c’est pas très cool pour ceux qui sont célibataires : prends ta solitude dans la gueule !Pour ma part, je suis casée. Et fête commerciale ou pas, je suis aussi une Princesse, qui voudra se marier dans une robe blanche et qui rêve que son mec se mette à l’équitation pour qu’il vienne la chercher sur un cheval blanc.

<——– c’est moi.

J’ai donc piqué une crise (avec roulage par terre, cris, pleurs et menaces) pour que l’homme daigne faire un truc avec moi (déjà le cadeau je m’assois dessus, l’homme est contre les trucs commerciaux. Moi je dis, c’est une excuse pour les fainéants). Après d’âpres négociations, il a été d’accord pour un resto (et peut-être ciné s’il est de bonne humeur).

Et c’est là que ça se gâte. Je trouve une adresse d’un resto qui a l’air très bien et propose des formules à 25 euros le soir (raisonnable pour des étudiants comme nous). Je téléphone, le monsieur prend ma réservation, et juste avant de raccrocher, je lui demande, comme ça, s’il connait déjà le menu. “Oui, madame, c’est un menu imposé, dedans il y a blablabla, et donc le prix est fixé à 45 euros par personne.”

45 euros. Il se foutrait pas un peu de ma gueule le mec là ? Déjà un resto avec un menu imposé, pas cool, pour peu que je sois allergique aux crevettes/Saint-Jacques/chocolat, je suis foutue. Et puis tant qu’à faire, on gonfle le prix, et on l’annonce “par personne” pour mieux faire passer le truc (enfin je suis pas complètement conne non plus, personne va tout seul au resto le soir de la Saint-Valentin !). J’ai donc annulé (ouais, 90 euros pour un repas, on est pas des fous hein), et j’ai réservé au resto grec où on a l’habitude d’aller : pas trop cher, et on va se remplir la panse de trucs forcément moins hypes (ouais, le dessert aura pas la forme d’un coeur par exemple), mais vachement bons, même qu’après l’homme pourra tellement plus bouger qu’il sera OBLIGÉ d’aller au ciné pour s’affaler comme une bouse sans que personne le voit.

La vie est une lutte, vraiment.

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